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30/04/2010

CONVERSATION 19

- oh ! keski vous arrive ?

- cétadire ?

- que si c'était pas vous, ben je vous aurais pas reconnute

- ah, c'est ça, vous êtes bien la seule, même Marcel qui

- quoi ? vot' mari n'a rien vu ou alors il vous regarde pas plus

- voilà, je me suis décidée à aller voir un chirurgien esthétique car j'en avais marre de toutes ces rides et ce qui dégouline avec, quand on voit toutes ces actrices alors je m'suis dit à mon tour pourquoi pas moi

- il vous a pas loupé, c'est un vrai miracle, racontez

- d'abord,  la consultattion de l'état général est obligatoire, exament complet avec l'estéthoscope et tout le tintouin

- tout ça pour le visage

- le principe de les précautions à cause des procès, puis le marquage, j'enlève là je rajoute ici sur l'esthéordinateur avec visuel précis que je me reconnaissais pas moi-même

- ah le progrès, la technique, l'esbroufe, tout ça, c'est pas pour vous piquer vot' pognon ?

- vous auriez vu les appareils, carrément impressionnant, du dernier cri américain de technique nucléaire de la nasale

- ça vous a pas fait un p'tit pincement au cœur

- le cœur me pince plus depuis mon premier infractus

- et il a pas trouvé de contre-indications à contre-courant

- pas entre le palpitant et la binette, pas pour l'escamotage résiduel et puis en consciencieux il s'est ensuite ravisé en disant qu'on pourrait d'abord essayer le botox en petites doses éparses

- du botox... mais c'est du toxique le botox ma chère

- non c'est rien qu'une toxine bucholique, un poudre blanche qu'on mélange avec du sérum psychologique et de la flotte qu'il m'a espliqué longuement pour rassurer si besoin

- donc vous avez eu une confiance aveugle, moi avec la poudre blanche, hum

- totale au vu des résultats sur les photos de vedettes, vous pensiez à quoi, à la cococaïne que sniffent certaines ?

- dites, dites-moi qui, parce qu'à la télé ils font pas de gros plans que beaucoup ne veulent pas qu'on voudrait pourtant savoir en profiter

- en tous cas, je peux vous dire que c'est pas Danielle Darrieux ni Michèle Morgan ni la Françoise Arnoul elles en ont pas besoin malgré leur âge avancé mais y en a je vous dis pas à cause du secret professionnel et des conséquences avec procès et tout le tremblement dans les magazines que vous lisez

- et vot' toubib il vous a pas proposé le laser

- nan, il l'utilise seulement pour des lésions graves mais je suis pas touchée à ce point là sinon gare aux séquelles et aux troubles du compartiment

- et vous vous sentez comment, ça tire un peu, non ? ya des actrices qui peuvent plus sourire ou alors tout craque et le botox se barre, donc elles jouent dans les drames graves genre mélo

- au début, j'ai tiqué et paniqué un peu j'y allais doucement, devant la tronche à Marcel j'ai failli éclater de rire, je m'y suis reprise en trois fois quand il m'a dit on te dirait comme Greta Garbo dans Nana Karenine

- ben, je croyais qu'elle était morte

- ya longtemps mais on repasse toujours ses films en allemand au ciné-club sous-titré sur les chaînes pas du public

- mais elle était pas botoxisée tout de même

- à l'époque, on appelait ça du collagène pour retenir les tissus du conjonctif ou bien on faisait comme Mistinguett avec le sirop de corps d'homme de ses amants en application à ce qu'il paraît mais c'est peut-être légendaire sans parler de la silicorne vallée pour les nibards en déroute que j'en ai pas encore besoin, les miens sont pas encore nichons

- je vois pas mon mari se branler la zigounette pour me maquiller, remarquez, il regarde assez les pornos sur internet comme ça, y aurait de quoi assurer en quantité, faut le retenir, gare à l'addition qu'on appelle comme ça maint'nant

- le mien il a mis du temps à s'en apercevoir mais maintenant il est content d'avoir retrouvé une jeunette du moins pour la bobine car j'ai pas osé le botox tout partout  à cause des ronds et des rondeurs parce que je vous dis pas le prix

- avec l'allongement de la vie et le développement des rides et des sillons qui va avec, y en a des esthéticiens qui vont pas chômer

- et ce sera peut-être remboursé un jour par la sécurité sociale ou déclaré d'utilité publique car bon pour le moral en berme

- en attendant nos bonshommes iront pas voir ailleurs, le mien est tout émoustillé et distribue des photos de moi partout si bien que maintenant je me fais draguer même par des jeunots oh Brigitte qu'ils m'appellent

- vous aller me donner l'adresse de vot' gars là, parce que je sens que je me ferais bien botoxiser moi aussi

- vous irez de ma part, j'aurais peut-être une ristourne ou alors des bons de réduction pour des séances gratuites... pour dans dix ans.


©  Jacques Chesnel (conversations)









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16/04/2010

RÉVEIL ET COCCINELLE

J'ai l'impression qu'on me chatouille alors qu'il n'y a que moi dans ce lit, donc c'est moi qui me chatouille ou bien... j'ouvre un œil, puis les deux, je regarde le cadran du radio-réveil, c'est flou, j'écarquille et les chiffres bleus me disent il est cinq heures ah! Paris s'éveille toujours encore ducon et je me gratouille ce n'est pas le moment de s'énerver simplement une toute petite coccinelle rouge à pois noirs que je baptise Ophélie allez savoir pourquoi et qui rampe sur mon bras celui que je préfère généralement, la bestiole fait du slalom ou batifoldingue ça m'agace alors je me lève doucement le bras tendu j'ouvre la fenêtre de l'autre main et hop malgré quelques contorsions incompréhensibles et une poussette mini elle s'envole  se retourne et me dit merci ce qui est la moindre des choses à cette heure-ci quand même ouf.

Je me recouche, baille, rote, pète, rotepète ou pèterote au choix en même temps avec un soupir de soulagement comme tous les matins sauf que d'habitude c'est à sept heures et qu'aujourd'hui je ne bosse pas alors je me demande si hier soir j'ai éteint le lave-vaiselle et réglé le chauffage car j'ai froid je ne vais tout de même pas me lever vraiment maintenant je n'en veux pas vraiment à Ophélie ma petite cocci envolée partie se faire bouffer par un connard d'oiseau quelle idée bon j'aurais peut-être pas dû mais je ne sais pas élever ce genre de coléoptère à élytres tiens qu'est-ce que ça becquette une bête à bondieu comme celle-là hein le frigo est vide sauf les bières et encore avec ce qu'on a picolé hier soir avec Gégé et les plantes vertes font la gueule parce que j'ai oublié de les arroser depuis je sais plus quand et y en a de toxiques pour ce genre de bébêtes, je me retourne, gratte les zones de turbulence qu'Ophélie a laissé sur mon bras peut-être avec des déjections qu'est-ce que ça chie ces bestiaux-là j'ai rien retenu des leçons de choses à l'école et c'est si loin j'enlève les petites crottes invisibles le reste partira bien sous la douche, sur le côté gauche je ne vois plus le réveil et j'ai une contraction dans le pied que je sais pas lequel va falloir que je tire ma crampe c'est pas tous le jours maintenant que ma meuf s'est évaporée chez ses vieux pour un bon mois et je ne m'en plains pas dans le genre collante en collant on fait pas mieux n'empêche que certains matins le biniou taquin tient de la place dans le pageot et que ça me démange faut faire avec et malgré ça je ne suis toujours pas sourd hé avec Ophélie point de problème de ce genre j'aurais p'têtre pas dû la laisser sortir et d'ailleurs comment était-elle rentrée j'ouvre jamais les fenêtres que ça commence à secouer sec dans l'appartos on peut pas tout faire en même temps je me retiens de pisser malgré les signes extérieurs de rissette et que ma crampette de gauche s'est définitivement barrée j'essaie de ne pas penser à rien ce qui est dur pour un intello comme m'appellent les gars de la bande pasque je lis les journaux enfin un seul hormis Paris-Truffe mais pour eux c'est beaucoup on dirait qu'on cogne à la fenêtre c'est peut-être Ophélie qui veut rentrer à moins que ce ne soit la tempête annoncée hier soir à la télé et comment s'en sortent les coccinelles avec le dérèglement climatique songe-je dans mon quart de somnolence va falloir demander à ce gros patapouf de pseudo sciento à l'allure pas allègre qu'a réponse à tout c'est comme pour les autres moustiques du temps de Mao-sait-tout que les oiseaux avaient plus rien à se mettre sous la dent ça leur faisait une belle jambe il doit bien être six heures maint'nant demi-tour droite merde bordel que 05:35 et y en a qui trouve les cons que le temps passe trop vite cette fois c'est bien Ophélie qui me demande de lui ouvrir de sa petit voix futée et flûtée tu peux toujours courir je me lève qu'a sept heures t'attends encore un peu va faire un tour mignonne va voir si la rose et la tempête cogne plus fort sur les carreaux j'ai pas envie pas encore envie de me crapahuter je suis si bien je pense à rien encore que ça pue sous les draps j'ai dû péter trop fort à cause de la bière et les flatulences  je vous dis pas vrouououm que ça fait dehors et dans le pageot ça doit secouer fort pour Ophélie pauvre petite mère alors je me lève lentement j'ouvre la fenêtre avec précaution et prend comme un immense seau de flotte au jet dans la tronche splatchchch y en a partout sur le lino quand Ophélie me sussurre à l'oreille enfin quoi merde c'est pas trop tôt !.... mais si ma belle il est pas encore sept heures que je me recouche vite fait bien que maintenant je sois complètement entièrement lucidement réveillé avec toi qui recommence ton foutu parcours de vitesse sur l'autre bras celui pas préféré... encore heureux que ce soit pas un hanneton.


©  Jacques Chesnel


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09/04/2010

LE PARI DE JEANNE -3


LE PARI DE JEANNE (suite)


3/ Héloïse

Allô allô maman c'est moi quoi ? je ne t'entends pas allôôôô t'es où c'est quoi ce bordel oh tu me rappelles je te laisse un texto je te...

Depuis quelque temps Héloïse, l'aînée des deux enfants de Jeanne, trouvait certains comportements de sa mère plus ou moins bizarres surtout depuis qu'elle avait quitté Franck son papa pour ce Louis que pour tout dire elle n'aimait pas oh non pas à cause de son passé Jeanne lui avait bien avoué tu sais je ne sais pas où on va ensemble je suis la première femme qu'il connaît je veux dire physiquement oui il est homo plus exactement il l'était avant moi mais Maman tu es sûre que comment expliques-tu comme ça du jour au lendemain oh il a vécu neuf ans avec un homme il a eu aussi d'autres aventures d'un soir Maman j'ai des copains homos à la fac Jérôme a été dragué souvent c'est un monde à part... Héloïse avait alors lu des livres sérieux, des études de spécialistes médeçins, philosophes, psychologues, sociologues, Freud, Lacan, Gide, Genet (elle n'avait pas pu terminer Notre Dames des fleurs), les ouvrages de l'apologiste Dominique Fernandez, des revues gay, vu à la télé des spectacles de cabaret, des films anciens ou récents (La mauvaise éducation de Pedro Almodovar), chez elle comme pour

beaucoup de filles de son âge cela posait tellement de questions quantité de problèmes oui elle avait aussi des copines lesbiennes certaines cavalières qui cherchaient à la coincer ou à l'entraîner à la circonvenir (le mot l'avait fait rougir) elle connaissait des couples bisexuels d'autres adeptes du triolisme on l'avait sollicité elle avait même été tentée comme ça pour voir pour ressentir puis non mais tout de même : MAMAN, ma maman à moi avec un pédé bon si elle était vraiment heureuse avec lui pourquoi pas... son frère Jérôme par contre était résolument hostile il avait voulu aller dire deux mots puis casser la gueule à cette tapette lui couper les couilles s'emportait-il ; certainement que cette histoire de curé qui avait tenté de le violer plusieurs fois dans la sacrisite quand il avait huit ans l'avait perturbé ça se comprend.


Rentrée dans sa chambe à la cité universitaire, Héloïse avala une aspirine, aspira deux bouffées de ventoline car elle sentait venir la crise d'asthme, pris une douche  s'étendit et attendit une réponse à son texto M chouette j'ai réussi mon exam bisaplus ; penser à avertir Papa ne rien dire sur Maman pour ne pas l'inquiéter lui qui s'angoisse pour elle depuis leur séparation et sa liaison avec ce Louis. Elle s'endormit soudainement ; la veille elle avait regardé le film Les désarrois de l'élève Törless à la télé, jusqu'à la fin en pensant fort à son frère.


A son réveil aussi rapide que son endormissement, Heloïse reprit son portable et appela sa mère aussitôt, sans réponse. De colère, elle faillit jeter l'appareil, se ravisa, allait-elle s'enquérir auprès de Louis ou en parler à son père, dont les relations n'étaient toujours pas au beau fixe mais plutôt à la tempête permanente depuis son histoire pourtant courte, un coup de déprime, une faiblesse momentanée, quelques jours de pure baise, avec cet Eric qui ressemblait tant à Vincent Lindon, l'acteur de cinoche que Franck trouvait nul et même archi nul.

Désemparée, elle pensa également à ce grand-père inaccessible, le RR toujours affairé/embourbé dans d'autres problèmes/conflits que les siens qu'il ignorait, une sorte d'étranger qu'on embrasse vite fait au cours des rares réunions d'une famille dispersée et qui vous gratifie l'air narquois d'un mais c'est que tu deviens jolie dis donc toi, tu dois avoir des tas de fiancés et alors cette envie de lui cracher à la gueule et toi toujours aussimoche papi, ne pas ajouter et encore plus con. Vers qui se tourner ?.

Maman, ce n'est pas le genre à ne pas répondre au phone surtout quand mon numéro s'affiche, elle répond dès la deuxième sonnerie allô allô, rien... si... coupé ; rappel : ça sonne

- allô allô Maman, c'est moi, t'es où ? dis-moi


.../...




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06/04/2010

ET SI ON CHANTAIT...

Au commencement, allons enfants de la partie, chantons la carmagnôle, Mathide est revenue, on ira au bord de la mer,  un beau jour une belle nuit, dans mon jardin d'hiver, les lauriers sont coupés, c'est une fleur de province, t'vas voir ta gueule à la récré, que serais-je sans toi, mon légionnaire, mon amant de Saint-Jean, la ballade irlandaise, la javanaise, ça va ça vient, il est cinq heures paris s'éveille, c'est ma combine, l'homme à la moto, t'as voulu voir Vesoul, il est mort le soleil, déshabillez-moi, les dessous chics, si tu suis mon regard, j'arrive, quand vous mourrez de nos amours, volver, j'aime Paris au mois de mai, il n'y a pas d'amour heureux, quand on s'promène au bord de l'eau, si tu revenais, dès que le vent soufflera, toutes peines confondues, c'est comme ça, la fiancée du pirate, vive les on du canon, l'amour est un caprice, j'attends un navire, les voyages immobiles, le poinçonneur des lilas, mais quand c'est toi, tout ça me tourmente, j'aime les filles, je suis un homo comme ils disent, des questions me reviennent, dès que j'te vois, je m'voyais déjà, la valse à mille temps, prends-moi dans tes bras, Marinella, j'aime tes grands yeux, la femme chocolat, nuages, l'ombre au tableau, les amours cardiaques, le corps des uns sous le corps des autres, le travail c'est la santé, je n'peux pas vivre sans toi, c'était un jour de fête, il faut lever la tête, comme un p'tit coquelicot, le premier rendez-vous, le cul de Lucette, le plaisir des dieux, quelqu'un qui m'aime, chanson du pied léger, le temps ne fait rien à l'affaire, que reste-t-il de nos amours, dis-moi que tu ne pleures pas, la pluie fait des claquettes, Félicie aussi, je suis venu pour elle, la rumba du pinceau, nous sommes du hasard, le jour de la défaite, ya d'la joie, que c'est triste Venise, le cœur grenadine, la semaine prochaine, la maman des poissons, le fils de la femme poisson, sur la plage abandonnée, où sont les roses, l'amour est une étoile, on n'est pas à une bêtise près, quoi ma gueule, quand on est con on est con, je suis venu pour elle, loin de la foule, tout va très bien madame la marquise, fantaisie militaire, la bourgeoisie des sensations, la complainte des infidèles, si j'vous tutoie, je t'ai donné mon cœur, mais à force de rire son ventre devint rond, sous la blafarde, viens chez moi j'habite chez une copine, ah! si vous connaissiez ma poule, el dia que me quieras, on n'a pas tous les jours vingt ans, tout change dans la vie, le tango bleu, j'ai dansé avec l'amour, une grande claque dans la gueule, comme une plume au vent, la tactique du gendarme, le serpent qui danse, au suivant, bande de dégonflés, je m'suis fait tout p'tit, c'est l'piston, je chante, les mots s'envolent, un soir d'hiver tard, le chaland qui passe, le curé de camaret, besame mucho, au creux de mon épaule, monte là-dessus, je ne l'entendais pas, ce sacré piano, je hais les dimanches, elle avait des bagues à chaque doigt, tata Yoyo, je l'ai suivie du regard, un refrain courait dans la rue, Barbara song, mon truc en plumes, l'amour est un alcool, le coup de grâce, j'ai rien vu j'ai rien entendu, le jour où je me suis donnée, faut tout prendre à la bonne, j'm'en fous, le temps des cerises, la vie en rose, le rouge et le noir, l'amour c'est comme une cigarette, et v'lan passe-moi l'éponge, résidents de la république, les jolies colonies de vacances, avril à Paris, je préfère comprendre, le pêcheur au bord de l'eau, surgit un aigle noir, les clés du paradis, après quoi on court, le zizi, c'est si bon, à la queue leu leu, prenez mes mandarines, lève la jambe voilà qu'ça rentre, Madame rêve, aux timides anonymes, on trace ta route, si tu vas à Rio, tant que tu es loin, la fille du cannibale, sous le soleil exactement, figures imposées, quand j'serai k.o., plus rien ne me fera mal, je t'attendrai à la porte du garage, nous deux Totor, le soleil mon grand copain, tiens voilà du boudin, ma petite entreprise, quand on a que l'amour, ya pas d'printemps le long d'ma vie, l'eau à la bouche, j'vous ai apporté des bonbons, comme on fait son lit on se couche, et maintenant que vais-je faire, osez Joséphine, fais de ton mieux, chacun fait fait fait ce qui lui plaît plaît plaît, rien ne vaut la vie la vie ne vaut rein, ça pourrait changer, c'est comme vous voulez, je suis venu te dire que je m'en vais, je n'en connais pas la fin, yop là boum...

... faut rigoler... avant qu'le ciel vous tombe sur la tête.


©  Jacques Chesnel  (tous titres et/ou extraits de chansons)


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