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17/05/2012

VA-ET-VIENT EN CONJUGAISON

 

Je sors avec le candidat sortant

Tu entres avec le président entrant

Il émerge d’un pays émergent

Nous accourons à une chasse à cour

Vous vous endormez au bois dormant

Ils flippent au flipper

Je fais la grève sur la grève puis sur le tas

Tu avoues l’inavouable à l’avoué

Il bulle en faisant des bulles avec des boules

Nous adorons les dorures érodées

Vous rôdez de rodéos en ronéo

Ils errent sur l’aire de l’Eire avec un drôle d’air

Je subis un choc las pour le chocolat

Tu picoles dans la rigole, c’est rigolo

Il éternue sur mes terres nues, éther nu

Nous faisons la course avec mes courses

Vous pétez la forme en pétant tout en pétaradant à la parade

Ils sautent en marche et sursautent sur Mars

Je pratique le sur-place sur la surface

Tu esquives sur la rive dans le total qui-vive

Il dit ah ! mon cochon qui vivra verrat

Nous n’y avons vu que du feu en nous brûlant

Vous avez donné l’absolution en solution sans ration

Ils ont aimé Zorro le héros puissance zéro

Je les ai tous vaincu, j’en suis convaincu, même les cons

Tu as mangé deux pommes avec une pom pom girl

Il a fondu sous leurs regards de braise

Nous avons bu un whisky pur malt à Malte, c’est autre chose

Vous avez connu la suprématie debout et vu les Suprêmes assis

 

Ils n’osent pas appeler William mon chat qui expire

Je ris quand Ruth rote en lisant Philip Roth

Tu répugnes à nommer Corneille un auteur qui prend Racine

Il a tout retardé pour être en avance, ça marche

Nous étions démontés comme la pendule d’un pendu

Vous avez retrouvé tous vos sens grâce à un sens unique

Ils n’ont rien vu venir, encore moins retenir, ni su revenir,

sinon repartir, encore une fois comme d’habitude

mais moi

Je n’ai pas entendu le train qui n’a sifflé que deux fois

Je suis raide comme une passe lassée

Je prends le large dans la marge de la barge

J’expie dans l’extase, un exploit, c’est plus explicite.

 

© Jacques Chesnel

12:12 Publié dans Mes textes | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Je tue île, noue Vouzelles, pâle sang bleu. Jacques, vous appartenez décidément à la famille des galopins.

Écrit par : Clopine Trouillefou | 23/05/2012

c'est un vrai plaisir de se faire traiter de galopin par vous, chère Clopine...
seriez-vous en petit froid avec Popol Edel ? il ne vient plus commenter chez vous ?

Écrit par : Jacques Chesnel | 23/05/2012

dans Astérix (je ne sais plus lequel) il est question de gallo-romain: mais aussi de gallo-pin et de brute gallo-née...
quant à "popol edel", je trouve qu'il se la pête un peu trop souvent, le bougre....

Écrit par : paniss | 25/05/2012

merci paniss... tout à fait d'accord sur Popol, d'ailleurs ses "amoureuses" sont de plus en plus déçues

Écrit par : Chesnel Jacques | 25/05/2012

Les commentaires sont fermés.