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05/03/2012

JUMELLES

 

A bien regarder, on ne trouve pas beaucoup de ressemblance physique. A bien les écouter, c’est là qu’on voit leur conformité.

L’une est d’apparence vulgaire, blonde mal teinte, yeux battus, lèvres pincées, l’air vache se voulant pourtant enjôleuse. L’autre fait bcbg droite dans sa posture classieuse, une chevelure sage chignon ou torsade légèrement ambrée, des yeux aux pupilles papillonnantes dont elle joue pour séduire croit-elle, perchée sur des escarpins qui n’assurent pas tellement sa démarche. Jusque-là, deux personnes distinctes aux charmes pouvant attirer la sympathie ou l’indifférence ou.... Seulement voilà, elles sont toutes les deux sous l’emprise d’un gourou sectaire et frénétique qu’elles défendent bec et ongles et c’est là que ça se gâte. La première fait dans l’invective permanente quand on n’est pas en accord avec les dires et principes de son mentor, l’autre louvoie dans la louange et la flagornerie avec un vocabulaire choisi qui veut impressionner et parfois ça marche sauf quand un contradicteur remet les choses à leurs places ce qui la lasse coite avec un air dépité ou scandalisé voire plus. On aime les inviter pour faire le buzz, pour relancer la conversation quand cela se présente, on les aiguillonne, les exploite et elles tombent parfois dans le panneau ou s’étalement lamentablement essayant désespérément de ne pas perdre la face et d’avoir toujours raison avec force arguments le plus souvent bidons ou spécieux. Elles aiment donc se donner en spectacle et pensent ainsi œuvrer pour le bien de leur héros en donnant dans le superlatif avec outrance et fausse passion ainsi que tentative de persuasion partant résolument du principe que plus c’est gros plus ça passe pour le commun des mortels qui gobent tout ce qu’on leur raconte, on en trouve encore quelques-uns. Certains dont votre serviteur se retiennent de leur claquer le beignet se contentant  d’un doigt d’horreur discret ou d’afficher un mépris dont elles ne semblent pas avoir conscience. Quant à vous, il vous reste deux solutions, ou bien vous les approuvez et grand bien vous fasse ou vous éclatez d’un bon vieux rire franc auquel je me joins avec l’amitié que vous savez.

Bien entendu, et par précaution, je précise que toute ressemblance avec des personnes existantes est tout simplement fortuite… bien que

 

©  Jacques Chesnel

 

17:47 Publié dans Mes textes | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

M'enfin, à mon sens, la névrosée rustique est quand même la plus distrayante (je dis ça je dis rien).

Écrit par : Alfonse | 16/08/2012

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