25/10/2011
QUAND ON… (1)
. Quand on a commencé, j’ai pensé à la fin
. Quand on m’a accusé, j’ai accusé le coup
. Quand on m’a tapé, j’ai dit je m’en tape et me suis tout de suite retapé
. Quand on m’a aperçu, je n’avais rien vu venir
. Quand on m’a regardé, j’y ai regardé de plus près
. Quand on m’a énervé, j’ai perdu mon calme
. Quand on m’a enlacé, je me suis délacé
. Quand on m’a embrassé, je me suis embrasé
. Quand je me suis embrasé, j’ai mis le feu tout partout
. Quand on m’a fait tomber, j’ai tombé la veste
. Quand j’ai tombé la veste, j’ai tout laissé tomber avec
. Quand on m’a relevé, j’ai relevé mes empreintes, on ne sait jamais
. Quand on m’a senti, j’ai demandé qu’on m’hume
. Quand on m’a dit je t’hume, j’ai commencé à aimer un peu plus
. Quand on m’a ligoté, je me suis emberlificoté
. Quand on m’a déligoté, j’ai dégotté un Bourgogne aligoté de première
. Quand on m’a montré une loupe, j’ai tout loupé
. Quand on m’a vendu un timbre, je suis devenu timbré
. Quand on m’a dit oui, c’est par ouï-dire
. Quand on m’a dit non, ce fut un non-sens
. Quand on m’a traité de râleur, je suis resté sans voix
. Quand on m’a indiqué la mauvaise route, j’ai su de suite que c’était la bonne
. Quand on m’a dit on part pour Canton (Guangzhou), j’étais tout content mais ce n’était pas le canton d’à côté
© Jacques Chesnel
22:49 Publié dans Mes textes | Lien permanent | Commentaires (0)
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