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27/10/2011

DE L’AIR… AU CHANGEMENT D’ÈRE

 

C’est au moment de prendre l’air que j’ai trouvé que je ne manquais pas d’air, remarquez que j’aurais pu aussi bien jouer la fille de l’air sur l’air des lampions sans en avoir l’air mais je me suis dégonflé comme une vieille chambre à air, je ne regrette rien car à l’air libre je respirais le grand air pour mon baptême de l’air sans toutefois en brasser beaucoup, air connu ; changer d’air donc : deux solutions, cracher en l’air mine de rien ou s’envoyer en l’air sans se faire pomper, je choisis une troisième voie : vivre de l’air du temps l’air de pas grand’chose sans se donner l’air d’avoir un faux air ou plus difficile de ne pas avoir l’air trop con (et la vue basse)… ou plus simplement peut-être : courir sur un erre incertain ou encore mieux changer d’ère (à défaut de permuter d’aire avec mon cher airedale sous les airelles vers la belle Eire), ce que je fis immédiatement sans ergoter ((Herr Gott) et qui me procura un éréthisme suivi d’une érection éreintante pour l’érotomane que je suis au cours de cette errance, de mon parcours erratique ; si bien qu’étant tombé  dans l’erreur, je devins vite érubescent puis dus éructer sans arriver à l’éradication, un simple éraillement comme une éraflure d’où un érythème, conséquence de ces errements. Conclusion : ce qu’il me faudrait maintenant au plus vite : avoir l’air de rien, sans toutefois prendre de grands airs. Ah !, l’air du temps.

 

©  Jacques Chesnel

 

21:59 Publié dans Mes textes | Lien permanent | Commentaires (0)

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