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16/05/2013

IL SUFIT PARFOIS D’UN RIEN

 

Dans la rue, un matin

.Jérôme et Muriel se croisent, ils échangent un regard, quelques pas et Jérôme se retourne, Muriel ne se retourne pas

. Muriel et Jérôme se croisent, ils échangent un regard, quelques pas et Muriel se retourne, Jérôme ne se retourne pas

. Jérôme et Muriel se croisent, quelques pas, ils ne se retournent pas et continuent leur chemin

. Muriel et Jérôme se croisent, ils ne se regardent pas, font quelques pas et ils se retournent tous les deux en même temps puis courent l'un vers l'autre : leur histoire d’amour vient de commencer

Comme quoi il suffit parfois d’un rien.


© Jacques Chesnel, retourné

21:15 Publié dans Mes textes | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Il existe un art du "détournement" (dont les situationnistes revendiquent, sans détours, l'invention).

Il existe donc un art du "retournement" : la case-départ tient dans le mouvement du regard et la suite qu'il peut alors impliquer - bien vu !

Écrit par : Dominque Hasselmann | 18/05/2013

lire : Dominique Hasselmann (et non "Dominque") : ceci est un "retournement" involontaire !

Écrit par : Dominique Hasselmann | 18/05/2013

Les commentaires sont fermés.