03/01/2012
QUELQUES PRÉFÉRENCES
Je préfère :
. Michel Simon à Michel Ciment
. Danièle Darrieux mouillée à Marie Darrieussecq
. Pierre Noyon à Pierre Laval, Eve à Bob et Ava à Otto
. mon concierge à un cierge con
. mon chien couché dans sa niche à un chien-assis sur mon toit
. Rigoletto à un rigolo au rire tardif
. Nino Rota à un rototo de Nina
. la Vénus de Milo à Abraracourcix
. Christian Estroso zozo à Christian Estrosi zizi
. George Clooney à un Georges cloné
. Michel Lonsdale à Michael Lonsdale et Michael Lonsdale à Michel Lonsdale, ça dépend des films
. le vrai Astérix à l’autre : Astérix et périls
. Pierre le Grand à Nicolas le Petit
. Le boléro de Ravel à son vélo que je trouve moche
. Laurel à qui s’enhardit
. (la nuit, je n’aime pas le mort-vivant ; ni le mort-mort, le jour) je préfère le murmure entre les deux
. à corps perdu à corps défendant et le corps à corps au diable au corps (quoique)
. la casaque au cosaque
. le signe à la croix et Christian Lacroix à la bannière
. le serment d’Hippocrate aux sermons d’hypocrites
. le pas à pas au pas de l’oie à pas comptés
. un bon filon à un mauvais Fillon
. un nain compétent à un nain compris
. franchir les portes du paradis parce que l’enfer me ment
. un consensus à un considéré
. Villiers-le-Bel à Philippe de Villiers-le-Moche
. le téton à la tétine
. niquer à paniquer
. un lapin mâle à un mal à lapine
. l’Ardèche à la dèche de l’Art
. le javelot plutôt que l’eau de javel
. la route de Memphis à la déroute de mon fils
. un chaud de la pince à un coup de froid
. la mimolette à un vieux camarade
. monter le ton et le son plutôt que baisser la garde
. Bouvard et Pécuchet à Philippe Bouvard tout seul
. le pompon sur le bâchi des marins aux gars de la Marine
. le bibi de ma chérie à Chéri-Bibi
. une Sarde qui dîne à l’huile plutôt qu’un Sarde qui déjeune au beurre
. Sarah seule à toute sa sarabande
. un gourmand qui se met à table plutôt qu’un gourmet qui nous ment dans la cuisine
. le chat de la voisine à la chatte du voisin, le jour ; la nuit, la chatte de la voisine, c’est mieux
. une existence de cabot à une vie de chien
. le son du cor le soir au fond des bois à la douleur du cor qui me taraude le pied le matin
. ma panne d’essence à la panne de mes sens
. le cinéma d’Almodovar aux films d’Aldo Movar
à suivre
© Jacques Chesnel
18:45 Publié dans Mes textes | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Vous avez oublié "avoir l'âge de César Franck plutôt que l'âge de ses artères", mais on ne vous en veut pas...
La suite !
Écrit par : Clopine Trouillefou | 04/01/2012
j'ai beau chercher: je n'arrive pas à trouver...
j'en suis resté à: couper les nouilles au sécateur et couper les couilles du sénateur...
je suis un grand enfant, je sais, je sais... mais bon, c'est limité, non?
Écrit par : paniss | 08/01/2012
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