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08/04/2016

ALLOTROPIES ?

 

Nous avions constaté qu’il était unique dans sa façon de traiter ses affaires en qualité d’homme de ; aussi fûmes-nous surpris en apprenant qu’il était perdu quand son épouse avait mis ses affaires dans un autre placard.

Il jouait et gagnait souvent aux courses connaissant parfaitement les chevaux, par contre il était complètement perdu quand son épouse l’envoyait faire ses courses à la supérette, « t’es plus dans la course, chéri ».

Franc de nature, il allait toujours droit au but dans les discussions ; joueur de foot amateur, il avait souvent du mal à se diriger vers les buts.

En veillant au grain sous une petite pluie, il s’aperçut qu’il en avait vraiment un.

Il ne salua pas le bon entendeur

On lui reprochait quelquefois de ne pas en faire une rame ; par contre, aux avirons il était imbattable.

Quand elle voyait ses pattes d’oie dans son miroir, elle se félicitait de ne pas marcher au pas.

Il ne voulait jamais lâcher prise jusqu’au jour où il mit malencontreusement les doigts dedans.

C’est en voulant remplacer une ardoise qu’il prit la plus belle tuile de sa vie.

Dans un cabaret chic, au moment où il demanda la note, le violoniste en fit une fausse.

Lu dans son quotidien favori en trempant son sucre dans son café qu’il y avait un problème avec certains canards.

Il faisait toujours un tabac lorsqu’il cherchait sa blague.

C’est en lavant des vêtements de couleur qu’elle devint blanche comme un linge.

En gravissant cette côte, il ne put s’empêcher de se tenir aux siennes.

A la fin du premier acte, il comprit déjà la pièce dont il prit acte.

Il n’osait jamais ramener sa fraise pendant la cueillette.

Rester en plan en tirant sur la comète.

Prendre la peine pour ne pas rester au bout.

 

16:50 Publié dans Mes textes | Lien permanent | Commentaires (0)

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