Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/02/2015

LES TRIBULTIONS DÉLIRANTES DE SARAH V. (6)

 

6

 

Sarah quête

 

Avertissement : ce chapitre n’est pas à mettre dans ou entre toutes les mains… Sarah avait pensé l’intituler « Sarah quéquette » mais le transcripteur y renonça sans pour autant modifier le contenu du texte…

 

La nuit était tombée si bas qu’on pouvait la ramasser avec la main. Il faisait noir comme dans le trou du cul d’un maigre. Une petite lueur brillait, elle était tellement petite qu’elle paraissait loin.

Dans la maison nette de ladite lueur Sarah filait le parfait tamour avec son nouvel et jeune amant (Brute était passé outre aux zoubliettes), Edmond. Rejeton d’une famille noble, Edmond Cucéty du Poulay (de Loué par son père, de Bresse par sa mère, élevé en plaine air et levé en plein Gers par des tantines un peu lesbiennes, très intégristes et néanmoins amoureuses d’un curé pédo-facho-bobo-dodo) portait beau  ses presque vingt ans (ça rajeunit et ça rafraîchit un peu pensa V.) et de son arbre eugénéalogique, sportif, cultivé et si néphile qu’il était un nain collable sur le septième art surtout nippon et fripon… 

Pour l’instant, Edmond et Sarah regardaient le porno mensuel du sam’di soir sur canal, Pas Nique A Bord (en version française donc avec les poils), le canal du port no pensa Sarah où passait justement un film si jeune et des japonais. Ils étaient tout excités (ça ravive la libido pensa Sarah qui avait toujours peur de tomber en panne des sens) les acteurs (surtout Imatoumi et Jétoupri grosses pointures du sexe business) et aussi les amants quand le téléphone sonna en plein dans l’action (rien de tel pour que ça ratatine pensa la Vigotte sur le point d’accueillir le membre démesuré (enfin bon !) de l’Edmond qui justement pffffffuitttt…. s’inscrit aux abonnés absents vu que ça rapetisse à vue d’œil et que le commis ne tarde pas à roupiller sur les pruneaux, va falloir remonter la pente sous la soupante et réactiver la soupape et tout le tremblement, va yavoir du boulot)…

Ali allo allo Edmond c’est nous allo on sait qu’t’es la (Sarah pensa il est las aussi le flappi hi hi hi) allo Edmond répond-nous merde les tantes qui mit la main devant ce qui restait de son zizi pour se protéger (Sarah pensa on n’est pas filmé quand même maintenant qu’ya des caméras toupartout) Edmond que fais-tu chez cette gourgandine (Sarah pensa et vous alors ya pas que les gourdes qui s’dandinent) Edmond tu rentres tout de suite à la maison ou alors on vient te chercher avec l’exorciste et tout l’tremblement oh non dit Edmond qui tourne au vert pas ça pas ça tantines pas l’abbé Résina pas lui pas lui… ALORS TU RENTRES ET FISSA… (Sarah pensa fils à qui ?, hein !)                                                                                               

Edmond maintenant tremblait comme un paquet de feuilles qu’auraient perdu leur branche lui qu’avait plus rienderien du tout EDMOND aboyèrent les furies oui oui oui bafouilla-t-il TU quittes cette débauchée elle fait partie d’une secte une vraie satanique la Labaisamort.com on l’a vu à la télé sur TF2 ça fornique et nique fort avec le diable, avec Satan et ses suppôts, les francs-maçons, les faux-maçons, les maçons-tout-court, les défroqués, les possédées… (à ce moment Sarah pensa ça rameute à donf) Edmond tu es en perdition honte sur toi ressaisis-toi (Sarah pensa je vais t’le ressaisir moi vous allez voir) TU REVIENS OU ON VIENT C’EST UN ORDRE NOM DE DIEU elles en bavaient dans le bigorno que ça passait par le fil et dégoulinait dans l’oreille de l’amant… pouah !… Sarah pensa que faire si elles se ramènent avec leur ex-orciste qui c’est-y ce gars-là faut qu’on s’tire pleura Edmond pas question dit Sarah on va pas s‘arrêter en si bon chemin mon amour j’en veux encore et toujours… maintenant c’est  Edmond qui se posait des questions elle est vraiment insatiable et si les tantines avaient raison d’autant que Sarah reprenait les choses par le bon bout dans l’espoir d’un redressement définitif (elle pensa je vais t’le ravigoter par tous les moyens l’Edmond que j’vais pas rechigner…) 

Il avait raccroché le bigorno et se remettait en question et en début de forme olympo-priapique asticoté par les mains expertes et la bouche de la Vigotte qui manifessetement se prenait pour la créature à Félix qu’était mort Pompée (air connu)… et la p’tite bête reprenait fière allure quand le téléphone resonna et résonna merde ça y était presque ali allo on rentre du boulot c’est moi Monmond ton confesseur çui qui t’as fait ta première communion et ta première pipe en même temps allo Monmond réponds-moi ou j’arrive te chercher te sortir des griffes de cette catin (Sarah pensa si c’est moi j’lui f’rai dire que ça va barder me faire louper une affaire à ce salopard) et l’autre que j’te pardonne et j’te bénis oui oui je te bénis mon fils (hé son gamin qu’il appelle) reviens dans le droit chemin (Sarah pensa mon chemin à moi il l’avait presque trouvé eh oh) tu rentres au bercail et on en parle plus mon Monmond j’t’en conjure (mais il jure ce con pensa Sarah) et l’Edmond re-pfffttt et re-çaratatine plus rien à se mettre sous la dent… et v’là que ça tambourine à la porte ouvrez et le film qu’arrive à sa fin dans une partouze gigantesque ouvrez (Sarah pensa pour être ouvert c’est ouvert de partout) et mon Monmond qui enfile son slip et se prend les pieds dedans quand la porte s’ouvre et que les copains entrent en farandole Bonne Année Bonne Santé du sexe, de la baise toute l’année ohé ohé et le téléphone Monmond et les acteurs… tous… dans l’extase (si) finale et générale…

 

                                                                                                 (à suivre)

 

18:04 Publié dans Mes textes | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

"raccroché le bigorno" ?

FAUX ! Il s'agit du BIGPORNO.

Écrit par : Dominique Hasselmann | 27/02/2015

Les commentaires sont fermés.